LA TRIPLE FINALITÉ DU CARÊME 2015
Bien chers
con-diocésains,
Nous voici au
seuil du Carême 2015. Qui dit carême, dit : un temps fort de prière, de
jeûne et d’aumône. Dans quel sens, pour se sanctifier, ce temps mérite-t-il,
cette fois, d’être vécu ?
La finalité
à laquelle je le destine est dictée par le contexte global dans lequel ce
Carême tombe. Quel est-il ce contexte global ? Vous vous rappellerez,
chers frères et sœurs, les données suivantes qu’est la double dédicace de
l’Année liturgique B en cours : la dédicace de l’Année au trentenaire de
Béatification de notre bien-aimée Sœur Anuarite, un trentenaire à célébrer avec
le grandiose objectif de rechercher la canonisation de cette bien-aimée
Servante du Seigneur, d’une part, et cette même dédicace de l’Année à la
sanctification de nos familles, d’autre part. Et pour commencer, il y a, bien
entendu, la célébration avec fruit de la Pâque du Seigneur, la finalité de
toujours de tout Carême. En clair, la triple finalité du Carême commençant se
libelle donc ainsi :
-
célébrer avec fruit la Pâque du
Seigneur ;
-
nous vouer à la sanctification de nos
familles et
- hâter la canonisation de la Bienheureuse
Sœur Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta.
Par
ailleurs, l’on se rappelle aussi le thème central choisi pour célébrer le
trentenaire de la Béatification d’Anuatire ; c’est le thème : « En reconnaissance de ses multiples bienfaits
à notre endroit, prions et engageons-nous pour la canonisation d’Anuarite ».
Ce thème a été détaillé en des sous-thèmes parmi lesquels il y a ceux qui
correspondent au temps du Carême en vue ; il s’agit de trois sous-thèmes
suivants ; pour le mois de février : « Anuarite, modèle pour la consécration à Dieu de notre vie » ;
le mois de mars : « Anuatire,
modèle du courage dans l’adversité » ; et le mois d’avril 2015:
« Anuarite, modèle d’une ferme
fidélité à la parole donnée ».
Ces précisions sont déterminantes pour le temps de prière, de jeûne et
d’aumône auquel nous arrivons.
Et,
enfin, nous avons les défauts à combattre ! A titre d’exemples, ont
été relevées successivement les antivaleurs que voici : service lucratif
des souffrants, non-respect de la vie humaine, insensibilité face aux
souffrances des autres ; tricherie dans la vie, paresse (ou oisiveté) dans
le cadre de nos engagements, exode rural ; encadrement malhonnête des subalternes,
non-respect de l’engagement pris (la non-tenue de nos promesses du baptême, de
nos engagements sacerdotaux, religieux ou politiques) , non-respect de l’heure vis-à-vis
de tel ou tel rendez-vous, savoir-vivre
nonchalant…:
Chers
con-diocésains, chers frères et sœurs, en tant que votre père spirituel,
j’émets ainsi la proposition suivante, laquelle est destinée à orienter notre
célébration du temps-fort de Carême en perspective : recourons à
l’intercession de la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta dans le
but aussi bien de nous approprier les vertus lui reconnues que de lutter
victorieusement contre les défauts énumérés ; ce faisant, nous mériterons
de célébrer avec grand fruit la Pâque de Notre Seigneur, Jésus Christ ; et
nous nous attellerons à sanctifier nos familles. Or pareil effort béni ne peut
que hâter, comme naturellement, la canonisation de notre bien-aimée Sœur
Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta.
Daigne
le Seigneur bénir l’effort de chacun dans le cadre ainsi défini, Lui qui Dieu
le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit. Amen
Fait
à Isiro, le 17 février 2015.
+ Julien
ANDAVO MBIA,
Evêque d’Isiro-Niangara
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