mercredi 23 septembre 2020

Prise d’habit des Novices Célestine ENKAKPONE et Stéphanie BEROCAN (DMF), à Medje le dimanche 20 septembre 2020

 

Novices Célestine et Stéphanie
La prise d’habit des Novices Célestine ENKAKPONE et Stéphanie BEROCAN de la congrégation diocésaine des Dominicaines Missionnaires de Familles d’Isiro-Niangara  s’est déroulée en la paroisse Saints Pierre et Paul de Medje, située à 75 km de la ville d’Isiro, lors de la messe présidée en l’église paroissiale par monsieur l’Abbé Curé de ladite paroisse Claude TASEMA qui les invitées à la persévérance et fidélité à la suite du Christ. Vingt sœurs religieuses de ladite congrégation, novices, postulantes et aspirantes  y comprises ont  participé à la retraite annuelle organisée à leur intention du 13 au 18 septembre 2020 à la même Paroisse. Monsieur l’Abbé Prédicateur Claude TASEMA les a instruites et exhortées sur « l’amour mutuel au sein de la congrégation comme expression d’identité des disciples du Christ (Jn 13, 34-35).

Par ailleurs, la même congrégation a officiellement ouvert une année capitulaire, le 08 septembre dernier,  à l’issue de laquelle sera organisé le Premier Chapitre général  en vue d’élire sa Première supérieure générale. Plusieurs activités sont prévus, entre autres, intensifier l’animation vocationnelle dans les différentes paroisses diocésaines et en dehors du diocèse en vue de vulgariser le charisme de la congrégation, promouvoir  l’unité et la cohésion entre les membres à travers des gestes manifestes tels que le pèlerinage et des visites familiales.

La révérende Sœur Gracielle MABUSANDRODU est actuellement  Supérieure déléguée de l’Evêque près les Sœurs Dominicaines Missionnaires de Familles.

Pour la petite histoire, fondé en 1979 comme une Une « Union pieuse des Filles de Saint Dominique » avec l’aval  du regretté son Excellence Monseigneur Ambroise Uma, Evêque d’Isiro-Niangara avec l’appui  du Vicariat Dominicain Saint Pie V du Zaïre pour le nécessaire discernement et un accompagnement spirituel approprié, l’Institut des Sœurs Dominicaines Missionnaires de Familles a été canoniquement  érigé le 02 avril 1991 par  le regretté son Excellence Monseigneur Emile Aiti, Evêque d’Isiro-Niangara et dénommée « Congrégation  des Filles de Saint Dominique » avec option spécifique : «la conquête du Salut du prochain par l’annonce de l’Evangile vécu et en particulier, l’apostolat familial sous ses diverses formes ».

         Ainsi, le 30 septembre 2012, Mgr l’Evêque Julien Andavo prit une nouvelle disposition reflétant le charisme à travers le titre de la Congrégation. Celle-ci, après s’être soumise à l’Action purificatrice de l’Esprit Saint, finit par se dénommer « Dominicaines Missionnaires des Familles », DMF en sigle.


        
Tous les éléments essentiels articulés dans les Constitutions des DMF ont été élaborées conjointement par les membres de cette famille religieuse DMF, avec l’appui technique de l’ Evêque de Lwiza, Son Excellence Monseigneur Félicien MWANAMA pendant la session d’une semaine, tenue à Isiro du 12 au 19 juillet 2013. 

Ainsi donc, cet Institut fait parti de la grande famille de saint Dominique dont le charisme général est la « Prédication pour le salut intégral de l’homme ».  Sa particularité réside  dans « l’Evangélisation de la famille humaine ». Il est question d’édifier la famille dans la foi en Dieu et la formation de la conscience afin de participer à la vie de la société et de l’Eglise, comme le disait le Saint Pape  Jean Paul II: « L’avenir de l’humanité passe par la famille » 

C’est ainsi que ces religieuses, soucieuses  de la situation et de la dégradation de la  famille qui est  le Sanctuaire de la vie, se donnent cette mission spéciale d’accompagner la famille vers sa réalisation dans ce monde en mutation. Cet accompagnement passe par l’évangélisation des mentalités rétrogrades qui empêchent l’épanouissement des membres de la famille et entravent l’émergence des familles, la formation de couples au mariage et l’éducation à la vie familiale (responsabilités familiales à travers les formations mensuelles), ainsi que l’éducation formelle et informelle.

Pour répondre à cet appel divin, trois secteurs sont nécessaires : la santé, l’éducation et le développement.

Cette congrégation, aussi présente dans le diocèse de Buta, compte en ces jours 20 sœurs religieuses professes, 6 novices et 2 postulantes.

Fait à Isiro, le 23 septembre 2020

Abbé Jean-Claude MANVOTA TANDEMA,

Secrétaire-Chancelier

 

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