Sœur Clarisse KOPA op,
une nouvelle professe dans l’Institut des Sœurs Dominicaines Missionnaires des
Familles (DMF). Elle a émis sa première profession religieuse ce dimanche 13
septembre 2015, à l’église du Sanctuaire Bienheureuse Anuarite d’Isiro au cours
de la messe célébrée par Son Excellence Monseigneur Julien Andavo Mbia, Evêque
d’Isiro-Niangara.
Monseigneur l’Evêque a
exhorté les fidèles présents à cette cérémonie à se définir comme de vrais
croyants pratiquants, épris de charité envers les nécessiteux (Cf Jc 2, 14-18),
et à être de fidèles disciples du Christ.
Il a par ailleurs
rappelé la pertinence et l’importance du charisme des Sœurs Dominicaines
Missionnaires des Familles : l’apostolat familial. En effet, à l’heure de
nombreuses mutations culturelles que connaît le monde aujourd’hui, il est
urgent, a rappelé Monseigneur l’Evêque, de sauver la famille hétérosexuelle,
gisement de valeurs et base d’une société et d’une Eglise stables. Aussi, les
parents et époux sont-ils appelés à prendre au sérieux leurs responsabilités
dans l’accueil, la transmission et l’encadrement de toute vie humaine.
Sr Marie de l'Eucharistie, Déléguée de l'Evêque chez les DMF |
Les débuts de l'Institut des
Sœurs Dominicaines Missionnaires des Familles se situent en 1979. A
l’origine de cette Congrégation, quatre figures s’imposent. D’abord, deux Sœurs
jumelles, Emma Abuada et Lucie Ideyi, toutes deux religieuses de la
Congrégation Dominicaine Santo Domingo de Granada. Après qu’elles y aient passé
une année de profession religieuse, elles ont pris l'initiative de commencer
une expérience religieuse dans une nouvelle famille religieuse. Elles sont
immédiatement rejointes par Béatrice Mizeledi, elle aussi de la même
Congrégation. Et puis, durant la même année, soit en 1979, aux trois précitées
s’adjoint Bernadette Mangboo, alors aspirante chez les Dominicaines de Santo
Domingo de Granada. Après sa formation comme catéchiste à Bunia, elle
commencera promptement le parcours avec les trois jeunes filles précitées. A la
base de leur commune démarche, se trouve un désir et une ferme volonté de
fonder un nouvel institut de vie consacrée.
Les quatre filles manifestent
d’abord leur intention à Son Excellence Monseigneur Ambroise Uma, Evêque
d’Isiro-Niangara. Celui-ci les confie à la sollicitude pastorale du Vicariat
Dominicain Saint Pie V du Zaïre pour le nécessaire discernement et un accompagnement
spirituel approprié. Onze ans passent durant lesquels les quatre pionnières
mènent, dans l’humilité et la simplicité, une vie commune de prière et de
travail tout en bénéficiant de la sollicitude pastorale des Pères dominicains.
La persévérance dont elles
font preuve portera Son Excellence Monseigneur Emile Aiti, Evêque
d’Isiro-Niangara à prendre, le 02 avril 1991, le décret érigeant l’Union pieuse
des Filles de Saint Dominique en « Congrégation des Filles de Saint Dominique »,
avec siège à Magambe. Au cœur de cette congrégation se trouve, en germe, un don ainsi libellé
dans ledit décret : «la conquête
du Salut du prochain par l’annonce de l’Evangile vécu et en particulier,
l’apostolat familial sous ses diverses formes ». Les Sœurs Dominicaines « Filles de
Sainte Catherine de Sienne » d’Isiro-Niangara s’occuperont désormais
de la formation, en se conformant à leurs Statuts initialement approuvés par
Mgr Aiti.
A ce noyau initiateur se
joindront bien d’autres candidates désireuses de partager et de contribuer au
rayonnement de ce don fortement ressenti par les pionnières. Les péripéties
inéluctables de l’histoire inhérentes à toute institution naissante imposeront
des correctifs nécessaires et détermineront des orientations décisives. Ainsi,
le 30 septembre 2012, Son Excellence Monseigneur Julien Andavo Mbia, Evêque
d’Isiro-Niangara prendra un autre décret épiscopal reflétant le charisme à
travers le titre de la Congrégation. Celle-ci, après s’être soumise à l’Action
purificatrice de l’Esprit Saint, finira par se dénommer « Dominicaines Missionnaires des Familles »,
DMF en sigle.
Tous ces éléments essentiels
précisés sont dûment articulés dans les Constitutions des DMF. Celles-ci ont
été élaborées conjointement par les DMF, avec l’appui technique de l’actuel
Evêque de Lwiza, Son Excellence Monseigneur Félicien MWANAMA pendant la session
d’une semaine, tenue à Isiro du 12 au 19 juillet 2013.
Conformément
à leur charisme, les DMF se donnent à l'encadrement des couples, ainsi qu'à
leur préparation au mariage. Par ailleurs, elles s'occupent de la pastorale
familiale sous plusieurs angles.
La pertinence de leur charisme de l'apostolat familial au sein de la société actuelle est une grâce divine! En effet, à l'heure de la mondialisation et de l'expansion vertigineuse des antivaleurs de toutes sortes par les moyens de communication sociale, à l'heure de l'expansion d'une nouvelle éthique mondiale hédoniste, anti-nataliste et partant, anti-famille-hétérogène, il est d'une grande importance que l'apostolat des familles revête une grande importance pastorale. Aussi, les DMF commencent-elles déjà à parcourir les Paroisses du Diocèse d'Isiro-Niangara pour prêcher l'évangile de la famille, de cette famille composée d'un père et d'une mère, époux et épouse, unis pour leur bien-être, et disposée à accueillir les enfants comme un don de Dieu.
La pertinence de leur charisme de l'apostolat familial au sein de la société actuelle est une grâce divine! En effet, à l'heure de la mondialisation et de l'expansion vertigineuse des antivaleurs de toutes sortes par les moyens de communication sociale, à l'heure de l'expansion d'une nouvelle éthique mondiale hédoniste, anti-nataliste et partant, anti-famille-hétérogène, il est d'une grande importance que l'apostolat des familles revête une grande importance pastorale. Aussi, les DMF commencent-elles déjà à parcourir les Paroisses du Diocèse d'Isiro-Niangara pour prêcher l'évangile de la famille, de cette famille composée d'un père et d'une mère, époux et épouse, unis pour leur bien-être, et disposée à accueillir les enfants comme un don de Dieu.
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