Dimanche le 08 septembre 2013, Son Excellence Monseigneur
Julien ANDAVO a célébré une messe dans la Cathédrale Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
d’Isiro une solennelle des vœux perpétuels de la Sœur Béatrice-Gracielle
MABUSANDRODHU et de l’entrée au Noviciat de Clarisse KOPA.
La Postulante Clarisse KOPA |
Dans son, homélie, S.E. Mgr Julien ANDAVO a insisté sur la beauté de la vie consacrée et son importance l'Eglise et pour la société. Il a profité de l'occasion pour rappeler surtout aux jeunes l'obligation et la nécessité de se laisser aider et guider dans les choix et les orientations de vie qu'ils opèrent, les appelant ainsi à des choix responsables, tant dans l'Eglise que dans la société.
La profession perpétuelle de Sœur Béatrice-Gracielle |
Notons que la Sœur Béatrice-Gracielle et la Novice Clarisse KOPA sont
membres d’une jeune famille religieuse féminine du Diocèse d’Isiro-Niangara,
les Dominicaines Missionnaires des Familles.
Les débuts de l'Institut des Sœurs Dominicaines Missionnaires des Familles se situent en 1979. A
l’origine de cette Congrégation, quatre figures s’imposent. D’abord, deux Sœurs
jumelles, Emma Abuada et Lucie Ideyi, toutes deux religieuses de la Congrégation
Dominicaine Santo Domingo de Granada. Après qu’elles y aient passé une année de
profession religieuse, elles ont pris l'initiative de commencer une expérience religieuse dans une nouvelle famille religieuse. Elles sont immédiatement rejointes par Béatrice
Mizeledi, elle aussi de la même Congrégation. Et puis, durant la même année, soit en 1979, aux trois précitées
s’adjoint Bernadette Mangboo, alors aspirante chez les Dominicaines de Santo
Domingo de Granada. Après sa formation comme catéchiste à Bunia, elle
commencera promptement le parcours avec les trois jeunes filles précitées. A la base
de leur commune démarche, se trouve un désir et une ferme volonté de fonder un
nouvel institut de vie consacrée.
Les quatre filles manifestent d’abord leur intention à Son Excellence
Monseigneur Ambroise Uma, Evêque d’Isiro-Niangara. Celui-ci les confie à la
sollicitude pastorale du Vicariat Dominicain Saint Pie V du Zaïre pour le
nécessaire discernement et un accompagnement spirituel approprié. Onze ans
passent durant lesquels les quatre pionnières mènent, dans l’humilité et la
simplicité, une vie commune de prière et de travail tout en bénéficiant de la
sollicitude pastorale des Pères dominicains.
La
persévérance dont elles font preuve portera Son Excellence Monseigneur Emile
Aiti, Evêque d’Isiro-Niangara à prendre, le 02 avril 1991, le décret érigeant
l’Union pieuse des Filles de Saint Dominique en « Congrégation des Filles de Saint
Dominique », avec siège à Magambe. Au cœur de cette congrégation se trouve, en germe, un don ainsi libellé
dans ledit décret : «la conquête du
Salut du prochain par l’annonce de l’Evangile vécu et en particulier,
l’apostolat familial sous ses diverses formes ». Les Sœurs Dominicaines « Filles de
Sainte Catherine de Sienne » d’Isiro-Niangara s’occuperont désormais de la
formation, en se conformant à leurs Statuts initialement approuvés par Mgr
Aiti.
A ce
noyau initiateur se joindront bien d’autres candidates désireuses de partager
et de contribuer au rayonnement de ce don fortement ressenti par les
pionnières. Les péripéties inéluctables de l’histoire inhérentes à toute
institution naissante imposeront des correctifs nécessaires et détermineront
des orientations décisives. Ainsi, le 30 septembre 2012, Son Excellence
Monseigneur Julien Andavo Mbia, Evêque d’Isiro-Niangara prendra un autre décret
épiscopal reflétant le charisme à travers le titre de la Congrégation.
Celle-ci, après s’être soumise à l’Action purificatrice de l’Esprit Saint,
finira par se dénommer « Dominicaines
Missionnaires des Familles », DMF en sigle.
Tous
ces éléments essentiels précisés sont dûment articulés dans les
Constitutions des DMF. Celles-ci ont été élaborées conjointement par les DMF, avec
l’appui technique d’un juriste canoniste pendant la session d’une semaine,
tenue à Isiro du 12 au 19 juillet 2013.
Conformément
à leur charisme, les DMF se donnent à l'encadrement des couples, ainsi
qu'à leur préparation au mariage. Par ailleurs, elles s'occupent de la
pastorale familiale sous plusieurs angles.La pertinence de leur charisme de l'apostolat familial au sein de la société actuelle est une grâce divine! En effet, à l'heure de la mondialisation et de l'expansion vertigineuse des antivaleurs de toutes sortes par les moyens de communication sociale, à l'heure de l'expansion d'une nouvelle éthique mondiale hédoniste, anti-nataliste et partant, anti-famille-hétérogène, il est d'une grande importance que l'apostolat des familles revête une grande importance pastorale. Aussi, les DMF commencent-elles déjà à parcourir les Paroisses du Diocèse d'Isiro-Niangara pour prêcher l'évangile de la famille, de cette famille composée d'un père et d'une mère, époux et épouse, unis pour leur bien-être, et disposée à accueillir les enfants comme un don de Dieu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire